Le Guévarisme, un Humanisme !
Pour Tania, rejoignant l’ambition d’Ernesto Che Guevara, la partageant et la transmettant, « le combat n’est pas gagné d’avance : c’est un pari sur la vie, un défi lancé à la mort ».
Ses recherches sur les pas du Che confirment son engagement personnel : « faire naître une autre société avec un homme nouveau et des valeurs au service de l’être et de la vie », « l’être plutôt que l’avoir ».
Elle pose alors la question de la nécessité de la violence révolutionnaire face à la puissance idéologique du capitalisme qui toujours cherche à empêcher de penser ce qui doit être, « l’homme nouveau dépris de lui-même, libéré de tout égoïsme », selon les propres termes du Che.
Tania affirme les valeurs de la vie et nous rappelle au-delà des caricatures réalisées sur le Che que si on affirme que rien ne vaut la vie et que rien ne vaut la peine qu’on la mette en péril, il faut surtout se demander ce qui constitue la valeur de cette vie à laquelle on est si attaché.
Le Che peut accepter que sa vie soit le moyen en vue d’une fin : la libération des peuples, car il ne s’agit pas, au fond, de mourir pour des idées mais pour un idéal bien concret qui est celui de la justice sociale.
La vie prend valeur à travers les actes que l’on accomplit.